Les 6 règles d’or pour un entretien écologique de mes vêtements
Posté le Tuesday 26 Oct 2021 par Alice.

Les marques que nous sélectionnons chez Modetic participent à rendre notre manière de consommer plus durable
: coton bio, matières recyclées, fabrication équitable... Autant de critères qui garantissent une conception préservant les ressources de notre planète. Mais pour que ces vêtements s’inscrivent pleinement dans une démarche éco-responsable, il faut aussi en prendre soin tout le temps qu’ils passeront avec nous
!
1 – Je préfère une machine nouvelle génération
Saviez-vous que la première machine à laver a été brevetée en 1856
? Mais pour le tambour tel que nous le connaissons, il a fallu attendre les années 1960… Aujourd’hui, lancer son lave-linge est un geste suffisamment automatique pour qu’on oublie ce qu’il se passe derrière
: une consommation d’eau (minimum 45 litres pour les plus performants, jusqu’à 120 litres pour les plus vieux) et d’électricité (environ 1 kWh par cycle).
Vérifiez sur la notice de votre appareil à quoi il tourne
! Et lorsque son heure sera venue, privilégiez l’achat d’un lave-linge peu énergivore, c’est-à-dire avec la meilleure classe énergétique. Vous y gagnerez aussi en termes d’argent, la baisse de votre facture d’électricité permettant rapidement d’amortir votre investissement de départ.
2 – J’évite la surchauffe
Mieux vaut favoriser les basses températures (30 ou 40
°C). Avec un cycle à 60
°C, le chauffage de l’eau va solliciter 80
% de l’énergie mobilisée ! Évitez aussi les lavages rapides, qui entrainent une surconsommation pour faire rapidement chauffer l’eau. À l’inverse, même si leur longueur peu faire douter de leur efficacité, les programmes «
éco
» sont en fait une bonne solution, puisqu’ils font chauffer l’eau de manière progressive.
Plusieurs fois par an, pensez à faire tourner votre machine à 60
°C, par exemple avec du linge qui ne craint pas la chaleur comme les torchons, pour «
nettoyer
» l’appareil des bactéries qui peuvent se développer dans l’eau tiède. Au passage, décrassez régulièrement le joint du hublot.
Au sortir de la machine, préférez toujours l’étendage au séchoir électrique, très énergivore et indélicat pour vos vêtements, et aérez le tambour.
3 – Je lave moins
Laver son linge consomme aussi un peu de votre temps, ce qui n’est quand même pas rien
: étendre le linge (phase incontournable, temps incompressible), le repasser (activité en forte chute, mais peut-être faites-vous encore partie des irréductibles) et le plier (temps (théoriquement) incompressible).
Alors quand laver ses vêtements
? La réponse évidente en préambule est
: s’ils sont visiblement sales ou odorants. Pour le reste, en dehors des bas de sous-vêtements, chaussettes et tenues de sport, les lavages peuvent facilement être espacés
: 2 à 3 usages peuvent convenir pour les t-shirts, chemises, robes et soutiens-gorge, 4 pour les pantalons, shorts et autres bas, voire 5 à 6 pour des matières endurantes comme le jean et pour les modèles amples (les vêtements plus près du corps générant plus de transpiration), 7 pour les vestes et pulls.
4 – Je suis raisonnable avec le tambour
Question remplissage de la machine, il faut viser le ni trop peu, ni pas assez. Trop, vous risquez de tasser le linge, ce qui ne lui permettra pas d’être lavé de manière optimale. Trop peu, vous devrez faire des lessives plus souvent et votre linge sera soumis à plus de frottements, ce qui précipite la détérioration des fibres. Pour juger simplement de son bon remplissage, le haut du tambour doit grosso modo rester vide sur la largeur d’une main.
5 – Je mise sur des labels plutôt que sur des promesses
Les lessives classiques sont un cocktail de composés nocifs, de parfums pétrochimiques allergisants, de colorants, le tout suremballé… Heureusement, il existe des alternatives
! Vous pouvez en choisir une avec l’Ecolabel ou le label Ecocert. Vous aurez ainsi la garantie qu’elle répond à un cahier des charges précis. Une lessive certifiée contient par exemple des agents lavables biodégradables, mais pas de conservateurs toxiques. Elle est performante même avec un lavage basse température, son procédé de production est respectueux de l’environnement, son emballage est recyclable… Parmi les marques, on peut citer Les Petits Bidons, Made in France, Ecocert, avec un produit 100
% d’origine naturelle, au choix sans parfum ou avec des parfums également d’origine naturelle. Et comme pour tout, avec la lessive, veillez à ne jamais surdoser
! Si votre linge est peu sali et que votre eau est douce, il faut avoir la main très légère.
6 – Je filtre
Lorsque le linge passe à la machine, il est soumis à des frottements et à de la chaleur, ce qui use immanquablement sa fibre, donc sa durée de vie. Aujourd’hui, les vêtements qui forment le gros du marché ne sont pas en fibres écologiques, mais en fibres chimiques dérivées du pétrole. Ils perdent à chaque lavage de petites particules trop fines pour être récupérées par les stations d’épuration. Résultat
: nos lave-linges polluent de manière conséquente l’eau. On estime que chaque année, l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique sont rejetées dans les océans rien qu’à cause de nos machines
!
En attendant que les lave-linges soient pourvus d’un filtre à microfibres plastiques, ce qui devrait être le cas à partir de 2025 en France, vous pouvez faire l’acquisition de solutions alternatives comme le
Guppyfriend. Ce sac s’utilise comme une housse de lavage
: vous y glissez vos vêtements synthétiques et vous le placez dans le tambour en compagnie de vos autres habits (ceux en fibres naturelles peuvent profiter du voyage «
à l’air libre
»). À la sortie de la machine, jetez tout simplement à la poubelle les fibres récupérées par le sac
!
Alors prêt(e)s à laver moins mais mIeux ?
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